Le Salon, rue du Valentin 58 @ Sophie Le Meillour
Lorsque l’on monte à Bellevaux par la rue du Valentin, on aperçoit un atelier sur la droite qui était une ancienne ferblanterie, mais lorsque l’on y regarde de plus près, on s’aperçoit que ce n’est plus du tout cela, il y a des tables de travail, des fauteuils et tout est blanc et élégant. On y trouve des graphistes, des architectes et même un artiste. Enfin, en levant la tête, on remarque une grande vitrine et derrière celle-ci, on y voit des fauteuils, des bacs de disques et une belle lumière rouge, c’est le Salon.
Non, ce n’est définitivement plus une ferblanterie, mais un espace magnifiquement recyclé qui a su garder son caractère d’atelier, et qui, par son côté hétéroclite devient un lieu d’échange, une sorte d’usine à idée.
C’est, entre autres, un magasin de disques vinyles où l’on trouve des références de toute sorte, de toute culture. Cet espace est géré par deux amis, Samuel Badoux, dit Numa et Christian Fankhauser, dit Cuche, tous deux passionnés de musique et de DJ set, qu’ils font régulièrement dans des boîtes de nuit ou dans leur propre « Salon ». Ils ont notamment œuvré dans différents lieux culturels comme par exemple le Cully Jazz, Le Liquors ou encore Le Bourg.
Numa puise ses références dans le Dub, l’Expérimental, en passant par le Downtempo, la Synth Pop, la New Wave, le Krautrock, la Techno ou encore la Drum ’n’ Bass ; Cuche, quant à lui se tourne vers la culture hip hop en la mélangeant avec la musique africaine et tropicale où il fait cohabiter de la musique d’Anatolie, du Maghreb, d’Afrique ou encore d’Amérique latine. Toutes ces références se retrouvent dans l’incroyable choix de disques que l’on peut découvrir dans leur espace.
Ce n’est pas un simple magasin de disques comme les autres, loin de là, c’est une sorte de « mini temple de la musique contemporaine », et derrière leur projet, il y a surtout la volonté de partager de la musique et leur passion de DJ. Ils organisent régulièrement des évènements en invitant des DJ connus, ou moins connus qui viennent faire des performances.
De plus, si des personnes veulent apprendre à mixer, ils peuvent se rendre sur place, et ils leur proposent un choix de disques, leur mettent à disposition du matériel de très haute qualité et les initient au djing en leur prodiguant des conseils.
Et voilà, c’est parti, à vous de jouer. Il faut également noter que ces performances sont enregistrées et mises à disposition sur leur site. (Vous pouvez aller voir tout cela à l’aide du code QR ci-dessous.)
Ils nous expliquent qu’ils trouvent leur matériel en parcourant les vide-greniers de « France et de Navarre », en rachetant des collections de privés ou encore en commandant des disques à des éditeurs. Ils vont même jusqu’en Afrique pour trouver des trésors. Ils restaurent les disques en mauvais état avant de les mettre en vente. Chacun peut y trouver la musique qu’il aime, brésilienne, africaine, pop, rock, contemporaine, etc…
Quant à moi qui suis déjà vieux, j’ai même retrouvé, non sans émotion, des vinyles de mon adolescence, comme des disques de Frank Zappa, des Rolling Stones, ou encore des disques de musique punk, etc…
Un lieu à visiter, une expérience à partager, allez-y, c’est tout près de chez nous, le Salon vous attend.
https://www.instagram.com/le.salon.record.store/
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